REHABILITATION LOURDE ET EXTENSION DE L’HOTEL DE VILLE DE VILLIERS-LE-BEL DANS LE CADRE DE LA CENTRALISATION DES SERVICES DE LA VILLE
Le projet a pour but de transformer un bâtiment institutionnel introverti en possibilités de dialogue avec son tissu urbain et son contexte social. Développer une écriture architecturale unique pour offrir une cohérence à cette partie du centre-ville en pleine mutation permettra à la nouvelle extension de fabriquer un dispositif qui a comme but de clarifier ce qui existe déjà. Les baguettes verticales en céramique de l’enveloppe permettent d’unir l’extension et l’existant par sa matérialité minérale. L’ensemble peut alors se lire comme un élément de négociation entre l’accumulation de différents bâtiments composant la mairie actuelle.
Inséré entre les deux bâtiments existants, la nouvelle extension s’encastre dans une emprise au sol très contrainte. Un espace résiduel se transforme alors en un hall où la transparence de la façade permet au parvis de se prolonger à l’intérieur du bâtiment tout en permettant aux citoyens d’effectuer leurs formalités en toute tranquillité. Depuis le côté ouest, le volume se sépare en toits à deux pentes afin de rappeler les origines pavillonnaires d’un petit village devenu pendant les années 60 un étonnant carrefour multiculturel.
Maître d’ouvrage : ville de Villiers-le-Bel
Surface : 2370 m²
Calendrier : livré en 2021
Photographe : Maxime Verret
CONSTRUCTION D'UNE NOUVELLE SALLE DES FÊTES AU CŒUR DE LA VALLÉE DE LA MAULDRE
Inscrite dans le grand paysage de la vallée de la Mauldre, la nouvelle salle des fêtes de Beynes devient un élément structurant de cette petite ville aux hameaux satellitaires. Situé en entrée de ville, posé dans la pente d’un terrain, le bâtiment surplombe la départementale et la voie de chemin de fer qui se croisent en contre-bas. À l’écart de toute urbanité, l’édifice occupe stratégiquement un terrain vaste afin de confronter l'échelle domestique de son contexte proche fait de nappes pavillonnaires et l'échelle d'un territoire agricole maillé de grandes infrastructures.
A la croisée d’une icône de « roadside » architecture et d’une réinvention régionaliste de la grange agricole, la salle des fêtes émerge du terrain par un volume minéral à la matérialité douce, recouvert d’une fine toiture à deux pans se découpant dans le paysage.La salle des fêtes est composée de trois éléments architecturaux dont les rôles et l’identification sont rendus évidents par le changement de matérialité.
Trois matériaux composent le bâtiment : un socle en béton teinté dans la masse pour ancrer le volume bâti au sol ; des panneaux en bois cinq plis comme élément de transition entre intérieur et extérieur ; de la tôle métallique comme élément aérien qui dialogue avec le ciel et le grand paysage.
Le socle en béton teinté dans la masse ancre l’objet architectural dans son terrain. Dépassant la simple fonction de mur et de volume protecteur, le socle s’élargi tel un attique et développe une terrasse permettant d’habiter la pente et le paysage lointain. Sur ce socle, se pose la charpente bois de la toiture qui délimite l’objet et son accroche au ciel. Cette strate supplémentaire est rendue lisible par la scission nette entre le béton du socle et un traitement extérieur plus aérien en bardage bois qui souligne alors son rôle de médiateur. Enfin, la toiture métallique se déploie en deux pans indépendants et parachèvent l’édifice en amplifiant son interaction avec le paysage. Ses inclinaisons, sa légèreté et sa matérialité en font un élément déterminant dans le dialogue entre le paysage, les pavillons qui lui font face et le programme.
Le double contexte de la salle des fêtes amène à appréhender sa composition en deux étapes : d’abord par la présentation d’éléments immédiatement saisissable à l’échelle du paysage, puis par l’attention portée au détail de la texture et de l’assemblage de matériaux complémentaires.
Maître d’ouvrage : Ville de Beynes
Surface : 400 m²
Calendrier: Livré en 2023
Équipe: Graal (architecte mandataire), Studio Hamac (architecte associé suivi de chantier), Atelier Masse (structure),Sunsquare (fluides), Cabinet Philippe Grandfils (économiste), Atelier Climatique (HQE), Slam (acoustique)
REHABILITATION DE LA HALLE BERNIER EN CENTRE D'ARTS NUMERIQUES A MONTEREAU-FAULT-YONNE
Situé dans une ancienne halle industrielle à une cinquantaine de mètres de la Seine, le centre des arts numériques de Montereau-Fault-Yonne fait le pari de révéler les qualités d'un patrimoine productif à travers un programme artistique porté par les nouvelles technologies.
Le projet se construit en dialogue avec l'existant à travers des opérations simples de dépose, réparation et d'ajout, toutes identifiées clairement et didactiquement afin de rendre lisibles les diverses phases de vie de l'édifice. Ainsi, les éléments prégnants du bâtiment tel que ses murs en pierre et brique, sa charpente métallique et plusieurs éléments de modénature sont mis en valeur par des actions ponctuelles. La future entrée, soulignée par la création d’une travée perméable, permettra de faire dialoguer l’espace public avec l’intériorité du centre artistique.
En limitant ses interventions par la création de volumes intérieurs techniques qui structurent le grand plateau existant, le projet redécoupe sans dénaturer l'espace hérité et oriente sans contraindre l'usage qui en sera fait par les nouvelles générations d'artistes et de visiteurs. Retroussant le principe de l'abri souverain, les boites en brique de la halle Barnier irriguent l'espace autour d'elles à travers des réseaux mis en scène comment autant de vaisseaux qui activent le site et ses futures installations.
Maitrise d'ouvrage : Ville of Montereau-Fault-Yonne
Surface : 1200 m²
Calendrier : chantier en cours
Equipe : Graal (architectes mandataires), I+A (structure), C-Tek (fluides), DS2E (économiste), Akoustik (acousticien)
RESTRUCTURATION DU GROUPE SCOLAIRE DES ROSOIRS A AUXERRE
Le projet de la cité scolaire du quartier des Rosoirs est une opération de réconciliation à tout point de vue. Le futur équipement scolaire offre de nouveaux locaux centralisés sur un site unique au service des habitants du quartier des Rosoirs où la diversité et la mixité sont un ingrédient indispensable à la transformation de ce quartier prioritaire.
La juste imbrication des entités programmatiques a résolu la difficile équation entre densification de l’emprise, connexion altimétriques et fonctionnalité de la cité scolaire qui mêle des temporalités d’usage et de flux diversifiés.
Enfin, la conception du projet a comme guide la mise en valeur de ce patrimoine scolaire des années 50 par des interventions ciblées sur l’existant et la conservation des ouvrages et parements qui présentent des qualités architecturales durables et empreint d’une époque. Les extensions s’inscrivent dans cette continuité en reprenant les grands principes de l’école élémentaire réhabilité : des salles de classes connectées au paysage de la vallée de l’Yonne par de grandes ouvertures, un système constructif optimisé et frugal béton/bois et des matériaux employés bruts, présentant des teintes et textures naturelles.
Maître d’ouvrage : Ville d'Auxerre
Surface : 1800 m²
Calendrier: chantier en cours
Équipe: Graal (architecte mandataire), I+A (structure), C-Tek (fluides), DS2E (économiste), Akoustik (acoustique)
CREATION DU POLE EDUCATIF VALIBOUT A PLAISIR
La restructuration de l’école Casanova passe par la réhabilitation de l'existant et son extension autour d’une cour oasis pour y adjoindre une école maternelle ainsi qu’une salle polyvalente.
Le nouveau programme de salle polyvalente prend place dans un volume haut qui se positionne en réponse à l’école existante, en contrepoint de la parcelle. Ces deux volumes qui marquent les angles de la composition sont reliés par deux galeries couvertes des toitures en zinc qui encadrent la cour oasis et abritent un préau d’accès et des salles de classes. Grâce à ces nouvelles constructions, le projet désenclave l’existant tout en le protégeant davantage de son exposition directe aux vues des immeubles le surplombant tout autour. La volumétrie du complexe ainsi obtenu, entre greffe et surélévation se fonde sur une décision claire : préserver tous les arbres en bonne santé du site. Au-delà des nécessités d’extension et de remise en conformité, nous proposons une clarification formelle et programmatique de l’ensemble du site. L’architecture qui en dérive amène une métamorphose de l’existant en transposant l’écriture du bâtiment d’origine qui passe du béton vers des systèmes bio et géosourcés tels que la terre cuite et le bois. La trame d’origine et le rythme constructif typiques des écoles en éléments préfabriqués sont conservés et travaillés afin de constituer un langage architectonique adapté au quartier, riche en équipements datant de la même époque.
On retrouve alors les briques en intérieur comme matériau de cloisonnement pouvant supporter les contraintes de la toiture sur charpente bois.
Par ses choix de matérialité et de composition, le pôle éducatif de Valibout explicite notre conception de l’architecture : un acte à la fois complexe et situé qui, même s’il amène des formes nouvelles, reste toujours une architecture en relation.
Maître d’ouvrage : Ville de Plaisir
Calendrier : chantier en cours
Equipe: Graal (architecte); I+A Laboratoire des structures (structure); Maya (fluides, environnement); DS2E (économie); Akoustik (acoustique)
TRANSFORMATION DE LA SALLE DES COLONNES ET RELOCALISATION DE LA MAISON DE L'AMITIE DANS LA DALLE DE LA DEFENSE
Le projet vise à révéler la structure intrinsèque de la Salle des Colonnes, un espace à la fois riche et complexe, organisé en différentes « zones » délimitées par des poteaux béton. Contrairement à un bâtiment classique, il n’y a pas d’enveloppe extérieure, de « contenant » ; l’accent est mis sur l’espace intérieur en tant que véritable « contenu ».
En mettant en lumière les poutres et les colonnes grâce à une approche architecturale soigneusement réfléchie, le projet raconte l’histoire de sa conception et de sa réalisation. Seul l’espace entre les poutres est enduit, ce qui permet de faire ressortir la structure qui est laissée à l’état brut. Cette valorisation de la structure crée un dialogue entre l’existant et l’intervention projetée, tout en transformant l’espace en un lieu à la fois fonctionnel et accueillant.
L’aménagement de la Maison de l’Amitié est organisé selon plusieurs type de parois, dont la nature dépend de la destination de l’espace. Ainsi, les parois techniques et opaques sont plus épaisses de sorte à jouer un rôle structurel ou technique, là où les parois des espaces types bureaux, espaces de vies se décomposent en deux types, opaques et transparentes. Les premières servent à abriter les fonctions de l’espace à savoir rangements, intégration de réseaux ou systèmes électriques, quand les deuxièmes servent de filtre pour l’intimité tout en permettant le passage de la lumière et le contrôle visuel lointain.
Maitrise d'ouvrage : Paris la Défense
Calendrier : études en cours
Equipe : Graal (architecte mandataire), I+A (structure), C-Tek (fluides), DS2E (économiste), Akoustik (acousticien)
REHABILITATION ET EXTENSION DE 140 LOGEMENTS ETUDIANTS
Maître d'ouvrage : CROUS de Versailles
Surface : 4 405 m²
Calendrier: livré en 2024
Équipe: I+A (structure); SOLab (HQE, acoustique et fluides); Eco+Construire (économiste); Samex (désamiantage)
Photographies : Giaime Meloni (projet), Clément Guillaume (existant)
CONSTRUCTION D'UN CENTRE SPORTIF A PARIS
Maître d'ouvrage: Ville de Paris (direction de la jeunesse et des sports)
Surface: 3280 m²
Calendrier: livré en 2024
Équipe : LGX (BET TCE, économiste), A2C Sport (consultant sportif)
Photographe : Clément Guillaume
TRANSFORMATION DU PARKING VILLON EN ESPACE URBAIN DE DISTRIBUTION A PARIS LA DEFENSE
La transformation et l’optimisation d’espaces délaissés ou sous-utilisés dans la ville dense constitue une véritable opportunité pour adapter la ville aux nouveaux systèmes économiques tout en répondant avec sobriété aux enjeux environnementaux.
Le parking Villon, vaste infrastructure de stationnement imbriquée dans la dalle de La Défense marque la rupture entre le sol artificiel de la dalle et le terrain naturel du quartier Jean Moulin Galliéni devenu au fil des transformations un délaissé d’ouvrages routiers ponctués de poches paysagères.
Par la hiérarchisation des flux logistiques à l’échelle du quartier, la reconnexion des espaces au sol naturel, la juste implantation programmatique et la visibilisation du travail, cet équipement de logistique urbaine s’intègre et accompagne les dynamiques de transformation et de renouvellement urbain de ce vaste territoire en quête de mixité.
En considérant l’existant comme gisement de matière, la conception de l’EUD s’appuie sur une expertise fine des ouvrages initiaux pour transformer sans détruire. Le réemploi, la réutilisation et le détournement des allèges en béton préfabriqué sont calibrés à la capacité portante des structures, à la création des accès et aux nécessités d’éclairage des espaces de travail.
L’EUD apparait côté Est par une façade habitée abritant les locaux sociaux et faisant face aux logements, côté Ouest il se dissimule par l’imbrication de la cour d’approvisionnement dans les infrastructures existantes et futures. L’enveloppe maillée d’ouvertures s’habille de larges encadrements réfléchissants pour maximiser l’apport de lumière de naturelle dans les espaces, former des loggias appropriables par les travailleurs et aménager des porches connecteurs accompagnant le développement des mobilités logistiques douces.
Maître d'ouvrage : Sogaris
Calendrier: études en cours
Équipe: Graal (architecte); I+A Laboratoire des structures (structure); C-Tek (fluides); Eco+construire (économie); ICPI (SSI); Adret (environnement)
REHABILITATION PLAN CLIMAT DE 49 LOGEMENTS SOCIAUX
Pour cette opération de réhabilitation plan climat de 49 logements dans le 13° arrondissement de Paris, notre intervention se concentre sur les deux façades sur rue et sur parc de l’immeuble existant.
Puisqu’elle devient le réceptacle de la conception architecturale, la façade ne peut alors plus être considérée comme une surface verticale bi-dimensionnelle mais obtient une épaisseur qui devient le siège de dispositifs spatiaux saisissables en plan comme en élévation. L’opération d’isolation par l’extérieur se concentre notamment sur certains pans de la façade d’origine, laissant apparents les panneaux de façade carrelée blanche, typiques de l’habitat collectif des années 70. Les surfaces nécessitant une intervention de mise aux normes énergétiques sont, elles, doublées par des panneaux isolants recouverts à leur tour de brique de céramique bleutée, reprenant les teintes et matérialités que le reste du quartier présente par endroits. On assite ainsi à une inversion et une amplification du relief de la façade, les éléments qui étaient autrefois en débord se retrouvant désormais comme des fonds de niche, encadrés par la nouvelle façade texturée que l’ITE offre à l’édifice.
Cet épaississement de l’enveloppe permet un traitement différencié des menuiseries. Les grands châssis donnant sur les séjours et chambres sont installées au nu intérieur pour reléguer les gardes corps en extérieur, dans la profondeur de la baie. A l’inverse, les fenêtres des cuisines en façade sont posées au nu extérieur de sorte à créer une tablette intérieure en prolongation du plan de travail qui permet d’offrir de nouveaux usages à la façade. La concentration de l’attention architecturale sur un élément unique tel que l’isolation par l’extérieur d’une façade permet ainsi d’apporter une réelle qualité spatiale et matérielle à un dispositif à l’origine technique mais qui devient support d’usage et d’esthétisme.
Maître d'ouvrage : Régie Immobilière de la Ville de Paris
Surface : 1 716 m²
Calendrier: chantier en cours
Équipe: Graal (architecte mandataire), Atelier Masse (structure); Sunsquare (fluides et thermique); Grandfils (économie)
CONSTRUCTION DE 15 LOGEMENTS SOCIAUX
Maître d'ouvrage : Immobilière 3F
Surface : 900 m²
Calendrier: chantier en cours
Équipe: I+A (structure); WOR (fluides et VRD); Eco+C (économiste); Akoustik (acoustique)
REHABILITATION ET EXTENSION D’UN LIEU DE VIE HYBRIDE, CAFE, RESTAURANT, SALLE D’EXPOSITION, EPICERIE LOCALE
La transformation de cet ancien café de mineur, à la périphérie de Douai, précieux lieu de vie à la fois ordinaire et empreint d’histoire, est l’occasion de revitaliser un bourg en inscrivant ce projet dans une dynamique culturelle et sociale basée sur l’économie locale et solidaire.
Au croisement des rues du village Guesnain, nappé de corons et d’anciennes exploitations agricoles, La Musette, lieu hybride entre café, épicerie locale, tiers lieux et espace artistique, s’affirme dans l’espace public par sa façade rénovée témoin de l’architecture locale. Brique rouge et beiges, joints blanc, grandes baies vitrées et modénatures calepinées définissent un volume uniforme formant une continuité urbaine et matérielle. La bâtisse d’origine, a été entièrement transformé à travers une conception simple qui laisse place à de multiples modifications d’usage possibles. À l’arrière du bâtiment principal s’annexe une grande salle d’exposition éclairée zénithalement dont le volume a été reconstitué en brique de réemploi. Les murs en brique se prolongent, complètent ou simplifient l’existant puis deviennent une simple enceinte abritant un jardin à l’intériorité recherchée.
A travers une démarche d’éco-conception et d’auto construction, la rénovation de cet ensemble bâti s’est appuyée sur les caractéristiques matérielles de l’existant pour le réparer sans le dénaturer par l’utilisation des principes de construction traditionnels et par le choix d’utiliser au maximum la matière disponible sur site (briques, menuiserie, mobilier). La conception de cette transformation se base aussi fortement sur l’économie locale et biosourcée : 18T de briques de réemploi, ITI en chaux-chanvre associant un enduit terre-paille, laine de coton recyclées pour les isolations courantes ont été employés.
Propre à accueillir des évènements culturels à dimension territoriale, la Musette est surtout un « équipement » au service des habitants dont les espaces intérieurs comme extérieurs s’adaptent aux usages et aux évènements. De la terrasse publique improvisée sur la place, en passant par le bar, l’épicerie locale et la grande salle, jusqu’au jardin arrière, le bâtiment propose un chapelet d’espaces et de dispositifs propices à permettre une appropriation presque domestique et inclusive de ce lieu collectif.
Maîtrise d’ouvrage : privé
Surface : 400m²
Calendrier: livré en 2023
Photographe: Clément Guillaume, Eric Leleu pour les photos d'origine
EXTENSION ET RESTRUCTURATION DU RESTAURANT UNIVERSITAIRE LE PARC A CERGY-PONTOISE
Prenant place au cœur du parc de la préfecture de Cergy, la restructuration et l’extension du restaurant universitaire est l’occasion de rétablir un lien avec un espace public paysager d’envergure tout en l’adaptant aux exigences programmatiques actuelles.
Un kiosque en structure mixte bois et acier se pose habilement sur la toiture du restaurant initial imposant un élément dialoguant avec la dimension urbaine et paysagère. Conçu comme un pavillon léger posé sur un socle minéral topographique, le kiosque devient un élément d’unification entre les différentes parties du restaurant, lui permettant d’affirmer sa présence tout en assurant la cohérence architecturale de l’ensemble. Les ouvertures de l’existant sont conçues en continuité de l’enveloppe du kiosque créant un ensemble rythmé en relation avec le parc.
En s’appuyant sur ses qualités intrinsèques, les interventions sur l’ouvrage existant consistent à renforcer le rapport entre intérieur et extérieur, pour apporter davantage de lumière et de vues aux espaces de restauration et valoriser leurs usages.
A travers une conception sobre et économe, le projet démontre comment le travail sur l’existant accompagne le repositionnement d’un programme ordinaire, tel qu’un « resto U », lui permettant par le biais de l’architecture de réinterroger ses usages et sa programmation.
Maître d’ouvrage : CROUS de Versailles
Surface : 2 310m²
Calendrier : livré en 2021
Équipe: I+A Laboratoire des stuctures (structure); Choulet (fluides); Eco+construire (économiste); Arwytec (cuisine); 2IDF (vrd); SLAM (acoustique)
Photographe: Clément Guillaume
Prix: Nommé au Prix 10+1 2022CRÉATION D'UN ÉQUIPEMENT SPORTIF PORTE DE VINCENNES
En s'implantant sur une parcelle longiligne entre le périphérique et le boulevard de Maréchaux, notre proposition pour le Centre sportif de la Porte de Vincennes à Paris s'attache à la question de la frange.
Notre intention première fut de ne pas considérer le talus bordant la route uniquement comme une simple bande technique à exploiter mais bien comme un site riche en ressources à respecter et révéler. Cette volonté de "toucher ce sol doucement" a orienté l'ensemble de nos choix architecturaux.
Afin de réduire au maximum l'impact de la construction sur son environnement naturel nous avons imaginé un système structurel bois/béton de réemploi, préfabriqué et montable avec une simple grue disposable hors des zones plantées à préserver. De même l'ensemble de l'enveloppe est composée de panneaux à ossature bois remplis de paille et bardés de zinc de réemploi qui peuvent être installés depuis l'intérieur même du bâtiment. Cette prise en compte du chantier permettant de ne couper qu'un seul arbre sur l'ensemble du terrain pour construire ce bâtiment de 2000m².
Penser ce site comme une frange et non comme une frontière (entre la ville et la périphérie, entre la route et les barres) permet de sortir d'un rapport bilatéral et de reconsidérer la parcelle dans sa largeur autant que sa longueur. Ainsi, les quatre façades du bâtiment sont identiques et scandées de larges baies qui lui offrent un statut domestique malgré son échelle d'équipement. Les espaces sportifs se développent sur trois plateaux traversant, tissant des liens vers les quatre points cardinaux. Le mur d'escalade est lui ouvert sur la ville, se dessinant en creux du parallépipède comme le fond de scène d'une petite placette qui s'adosse à l'édifice. Espace à la fois intérieur et extérieur, s'adressant au public tout en accueillant les sportifs, il résume notre approche globale qui cherche à produire des artefacts hybrides et non des lignes de division à travers la forme construite.
Maître d'ouvrage : Société Anonyme de Maîtrise d'Ouvrage et d'Aménagement Parisienne
Surface : 1 821 m²
Calendrier : 2023 (concours)
Équipe : Graal (architecte mandataire), I+A (structure), Maya (fluides et environnement), Ecaillard (économie), Wild (paysage), Akoustik (acoustique), Ailleurs Studio (perspective), Martin Etienne (illustrations)
CONSTRUCTION DU GROUPE SCOLAIRE HONORE DE BALZAC A TREMBLAY-EN-FRANCE
Maître d’ouvrage : Ville de Tremblay -en-France
Calendrier : 2022 (concours)
Equipe : Graal (architecte); Taktyk (paysage); Batiserf (structure); C-TeK (fluides, environnement); BMF (économie); 2iDF (VRD); ARWYTEC (cuisiniste); Akoustik (acoustique); JL Perlata (ergonome)
Illustratrice : Gaëlle Anastasio
ETUDE STRATEGIQUE POUR LA REQUALIFICATION DU CENTRE-EST DE LA VILLE DE HONFLEUR
Maître d’ouvrage : Communauté de Communes du Pays de Honfleur–Beuzeville (CCPHB)
Surface : 21 ha
Calendrier : 2022-2023
Equipe : TTK (mandataire, mobilités); Franges Paysage (paysagiste)
LIMAY : MISSION D'URBANISTE EN CHEF POUR LA REQUALIFICATION DU CENTRE-VILLE
Maître d’ouvrage : Citallios
Surface : 1,2 ha
Calendrier : études en cours
Equipe : Franges Paysage (paysagiste); ALT (concertation)
CONSTRUCTION D’UNE PENSION DE FAMILLE DE 28 LOGEMENTS
Maître d'ouvrage : Paris Habitat OPH
Surface : 850 m²
Calendrier : chantier en cours
Équipe : Atelier Masse (structure); Innovation Fluides(HQE et fluides); Grandfils (économiste); Adret (environnement)
Illustration : Martin Etienne
CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE LOISIRS A ATHIS-MONS
Imaginé comme un élément inscrit dans son territoire fluvial et ferroviaire, le bâtiment se pose sur un socle fédérateur minéral et déploie une enveloppe protectrice garantissant l’intimité des espaces intérieurs tout en leur permettant de s’ouvrir généreusement vers l’extérieur.
Composée de voiles en béton courbés et teintés dans la masse de couleur gris rosé, la façade vibre et interagit avec la lumière, le point de vue et les déplacements. Il s’agit de dépasser l’imaginaire lié aux bâtiments de petite enfance pour mettre en place un élément qui rassemble et protège. La courbe donnée aux voiles de béton permet également l’emboîtement des panneaux et de dissimuler les joints entre eux en conférant à l’ensemble un rythme élégant et léger.
Ce projet a été conçu comme un « équipement essentiel ». Loin d’une conception complexe et coûteuse, le centre de loisirs Jaurès mise sur l’économie du projet et une fine enquête territoriale et d’usage afin d’offrir à la ville d’Athis-Mons un équipement sobre, adaptable et durable.
Maître d’ouvrage : Ville d'Athis-Mons
Surface : 610 m²
Calendrier : livré en 2019
Équipe : Astuce béton (structure); Sunsquare (HQE et fluides)
Photographies : Schnepp Renou
Prix : Nommé au Prix 10+1 2020
CONSTRUCTION D’UNE SALLE DES FETES
Le territoire d’Orly connu surtout pour ses activités aéroportuaires est avant tout un territoire habité. Le site semble un lieu à part, appartenant à la fois au grand paysage de l’aéroport et à l’intimité de cette frange de ville composé d’un tissu pavillonnaire et de bâtiments logistiques. Orientées face aux pistes, les salles se déploient suivant deux volumes cubiques de mêmes dimensions qui tentent de s’éloigner de la typologie du hangar pour se rapprocher de l’échelle domestique de l’habitation. Deux lectures du bâtiment s’offrent aux vues lointaines et proches par un jeu d’imbrications et de matérialités entre les volumes des salles, qui reprennent la typologie de la maison à deux pans, tandis que l’enveloppe métallique cubique répond aux hangars industriels contigus.
Conçue entièrement en ossature bois, la structure du bâtiment abrite un large espace convivial modulable en deux ou trois salles dont les profondes retombées de poutre forment des alcôves acoustiques. L’alternance des portiques et des poutres en bois rythme l’intérieur des salles, laissant apparaitre le système constructif qui compose le bâtiment lui conférant une ambiance domestique.
L’enveloppe en bardage ondulé perforé constituant l’habillage du complexe de façade confère à l’ensemble sa dimension publique et institutionnelle, permettant à la salle des fêtes de renforcer sa présence dans ce paysage péri-urbain et d’offrir une image changeante et renouvelée de l’équipement par des jeux de reflets et de transparence.
Conçue à travers une grammaire dictée par une forte économie des moyens (moins de 1900 €/m²) la nouvelle salle de fêtes d’Orly reste généreuse par ses usages et son fonctionnement qui permettront à la commune d’accueillir de multiples événements sur un site aux accroches territoriales emblématiques pour Orly.
Maître d’ouvrage : Ville d'Orly
Surface : 630m²
Calendrier : livré en 2021
Equipe : LM ingénierie (structure) ; Axpacaal (thermique et fluides)
CONSTRUCTION DE 114 LOGEMENTS ETUDIANTS
L’opération prend place entre l’espace culturel du Centquatre et la rue de Riquet. Le programme composé de 114 logements étudiants et d’un commerce, est généré par la capacité de la parcelle à dégager un volume simple et vertical. L’enveloppe est constituée de voiles préfabriqués en béton dans lesquels se positionnent de généreuses ouvertures vitrées permettant à la masse de s’alléger tout en révélant la logique constructive de l’ensemble.
Maître d’ouvrage : Nexity
Surface : 2 910 m²
Calendrier : livré en 2022
Equipe: fluides : Pouget, structure: ES BAT,
agriculture urbaine : Sous Les Fraises, qualité de l’air et HQE : QUIOS
Photographe : Clément Guillaume
LIMAY FRANGE-EST : ETUDE URBAINE DANS LE CADRE DE LA RÉNOVATION URBAINE DU SECTEUR DES HAUTES-BASSES MEUNIÈRES ET CHAMPARTS-WILSON-LA CHASSE
Tout en s’attachant aux potentialités locales existantes et futures Limay Frange-Est se projette dans son territoire et s'affirme en tant que quartier périurbain équipé, durable avec une qualité de vie axée sur les potentialités de ses espaces ouverts.Pour cela trois orientations stratégiques sont identifiées auxquelles le NPRU doit répondre pour rendre possible cette vocation du quartier Limay Grand Est.
- Le quartier Nord sera inscrit comme polarité fonctionnelle grâce à ses nombreux équipements, ses paysages maîtrisés et équipés directement reliés aux habitations réhabilitées. Quant au quartier Sud, sa valorisation comme porte d’entrée du nouveau quartier reste primordiale
- Le territoire dispose d’ores et déjà de potentialités paysagères de la coulée verte, qui, en les valorisant et en les améliorant, requalifieront les espaces ouverts à l’échelle des résidences et du grand paysage.
- Le développement urbain de Limay Grand Est fera rayonner le quartier dans son territoire en l’inscrivant dans une démarche exemplaire de développement durable
Maître d’ouvrage : Grand Paris Seine & Oise
Surface : 42 ha
Calendrier : 2021-2022
Equipe : Davide Costelli (paysagiste); Tetra (programmation); Paris Sud Aménagement (stratégie et économie urbaine); Capterre (environnement)
Photos : Clément Guillaume
EXTENSION ET RÉHABILITATION D’UN RESTAURANT SCOLAIRE D'UNE ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE
La restructuration et l’extension du restaurant scolaire de l’école Paul Langevin a été l’occasion d’augmenter sa capacité pour faire face à l’accroissement des pensionnaires tout en offrant un espace de restauration qualitatif en lien avec l’école, sa cour et son environnement.
Implanté dans un îlot constitué d’une enfilade de bâtiments comportant eux-mêmes des extensions et des espaces extérieurs clôturés, le projet porte sur le travail des seuils, des limites, des parcours intérieur-extérieur comme engrais de conception. L’extension s’adosse à un imposant bâtiment à l’architecture rationnelle abritant les salles de classe et développant de généreuses ouvertures orientées favorablement au sud.
Pour souligner son appartenance à l’école tout en valorisant son architecture, le volume de l’extension se définit par un double mur parallèle à la façade existante qui permet d’offrir une nouvelle épaisseur au restaurant installé au rez-de-chaussée. Ce mur constitué de briques auto-isolantes doublées d’un bardage de terre cuite crée une enveloppe simple, économique et performante. La matérialité des briques à joints vifs en terre-cuite affirme la présence de l’extension tout en s’insérant harmonieusement à l’architecture résidentielle et traditionnelle de Sartrouville. L’extension s’accroche ainsi ponctuellement à l’existant, notamment par la toiture végétalisée directement visible depuis les étages supérieurs de l’école. Le volume ajouté tire profit de larges ouvertures latérales vers la cour à l’est et un espace arboré à l’ouest tout en cadrant des vues ponctuelles et calibrées vers le terrain de sport. La salle de restaurant trouve son prolongement dans l’extension pour profiter de la lumière naturelle, une réorganisation qui a permis la restructuration complète de l’office et l’intégration d’un self-service.
Dans un contexte où le rapport entre le réfectoire et la cour de récréation de l’école apparaissait très faible, l’extension permet aujourd’hui de rétablir à la fois un lien fonctionnel et une dialectique architecturale affirmée.
Maître d'ouvrage : ville de Sartrouville
Surface : 550²
Calendrier : livré en 2020
Équipe : SG (structure), Sunsquare (fluides)
33 logements
Yutz (57) – Fr
Calendrier: 2018–
Equipement socio-culturel et aménagement des espaces publics
La Verrière (78) – Fr
Calendrier: 2018–
Etude urbaine du domaine de Beauregard
La Celle Saint-Cloud (78) – Fr
Calendrier: 2018–
Salle des fêtes
Orly (91) – Fr
Calendrier: 2018–
Salle des fêtes
Beynes (78) – Fr
Calendrier: 2018–
Saint Germain les Arpajon (91) – Fr
24 logements sociaux
Courbevoie (92) – Fr
Calendrier: 2016–
Aménagement d’un restaurant, épicerie et salle d'expositions
Réhabilitation et extension d’un groupe scolaire
Construction d'une ferme pédagogique
Extension et réhabilitation de l’hôtel de ville de
Restructuration et regroupement de logements sociaux
Extension d'un restaurant scolaire
Extension et réhabilitation de la mairie
Étude urbaine de la cité-jardin de la Butte-Rouge
Extension et réhabilitation de l’hôtel de ville de
Jarville-la-Malgrange (54) – Fr
Étude urbaine d’une résidence de logements sociaux
Conception d’espaces extérieurs pour des logements sociaux
Extension et réhabilitation d’une école maternelle
Construction d’un centre de loisirs
Étude urbaine pour l'implantation d'une école de musique et de 30 logements
Revalorisation d’un groupe scolaire
Requalification de la cité de la Science
Valorisation d’une place et d'une entrée de ville
Extension et réhabilitation d'un hôtel de ville
Reconversion d'une emprise militaire
Requalification d’une place
Avellino – It
Calendrier: 2013
Aménagement d’un commerce et d'un restaurant